Le contrat d’intégration au travail (CIT) offre une aide financière aux employeurs (euses) qui embauchent des personnes handicapées.
L’objectif fondamental du contrat d’intégration au travail est de permettre à ces humains de trouver un emploi qui corresponde à leurs capacités sans les confronter indûment à leurs incapacités.
C’est la seule mesure disponible dans la région afin de favoriser le maintien de personnes handicapées sur le marché du travail.
Le budget de ce programme a été coupé de plus de 20%, en plus de retirer le droit au SEMO GÎM de pouvoir octroyer de nouvelles subventions.
Entente initiale : 70 CIT disponible pour la région.
Nouvelle directive au 1er avril : seulement 24 CIT ont pu être complétés.
En plus, des diminutions du pourcentage de subvention de tous les contrats actifs, d’au minimum 5%, sont en vigueur.
La pression est maintenant sur les employeurs·euses. Des décisions difficiles devront être prises par ceux et celles qui n’ont pas l’aisance financière pour combler la coupe gouvernementale.
Pas d’augmentation salariale.
Réduction du nombre d’heures ou de semaines de travail.
Les impacts de ces nouvelles directives affectent grandement la possibilité d’intégration en emploi des participants·es. Il existe actuellement au SEMO GÎM une liste d’attente de personnes qui pourraient intégrer le marché du travail. Selon les estimations, aucune nouvelle subvention ne sera octroyée avant 2026, au minimum.
L’incertitude ne pas trouver un emploi convenable ou de risquer de perdre son emploi actuel crée de l’anxiété. Les répercussions négatives, palpables sur le terrain, vont à l’encontre des objectifs de la Politique gouvernementale pour accroître la participation sociale des personnes handicapées : À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité.
L’État ne peut se désengager de ses responsabilités particulières relatives à l’intégration professionnelle des personnes handicapées adoptées dans la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale (Chapitre E-20.1).